LFL 2021, Breakslip fait le bilan au mi-split
Pour fêter la première moitié du split de LFL, Breakslip vous propose un numéro spécial consacré à la ligue française de League of Legends.
Au menu : des portraits, du sport, du bien être et bien plus encore. Nous espérons que vous apprécierez notre édition spéciale.
Portraits croisés : Sakor et Kamel, ma vie de CEO
Pour ce début de saison, Breakslip a eu le plaisir de suivre Sakor et Kamel, deux dirigeants d’équipes de LFL qui ont gentiment accepté la présence de notre journaliste, Charles Lapatate, pour cette première moitié de split.
En multipliant les émissions d’actualités, Solary a réussi à parfaitement assimiler une des bases du journalisme moderne : si on répète suffisamment un mensonge, il deviendra réalité. Nous avons souvent surpris LRB devant son miroir, répétant « on joue le titre » frénétiquement, en enfilant un costume multicolore pour essayer de s'auto-persuader que tout allait bien.
Alors que les larmes commencent à couler sur sa joue, il ravale sa tristesse et se rend dans ses locaux où se trouve une photo de Kameto dans un coin, servant de cible à fléchette. Il jette un regard sur cet homme qui lui a tout pris et y jette un projectile, mais comme son équipe, il tire à côté. Rien ne va décidément. Il s’est confessé à notre journaliste : « On a l’habitude de gérer des situations de crises mais là ce n’est ni un 2-12 ni le titre, en termes de communication on ne sait plus quoi faire. On est dépassé. »
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De son côté Kamel est plutôt satisfait, son équipe fonctionne bien et les fans sont au rendez-vous. Il boit quotidiennement « un verre contenant les larmes des rageux », une recette miracle selon lui. Néanmoins, lors de notre passage chez lui, le jeune CEO de la Karmine Corp nous crie « lâche ça ! » dès que notre journaliste se saisit d’une tasse de café. Il s’excuse immédiatement : « c’est une mauvaise habitude » et nous demande de ne consommer que du Red Bull en sa présence. Il semble un peu stressé Kamel, c’est peut être la raison qui explique qu’il vérifie ses battements de cœur constamment.
En tout cas, ses joueurs aiment lui faire des misères. On ne compte plus les « y’a rien » à chaque mort de son toplaner, adepte du int et de l’overextend qui deviennent « bagarre » et « beau jeu » quand l’équipe gagne.
Bien être et fitness : la recette de Viking
Rangez vos haltères, votre protéine et votre alimentation équilibrée, Breakslip vous livre en exclusivité le secret pour devenir aussi véloce que Viking. La recette est simple, mettez toute votre équipe sur votre dos et courez. Courez en oubliant la douleur, galopez comme un « tarpain cheval » vers le coucher de soleil. Vous ne gagnerez pas à chaque fois mais à la fin vous parviendrez à battre Trayton dans un concours de pompes, et ça, ça n’a pas de prix.
Vous n’êtes plus qu’un homme, vous êtes un ninja avec un bandeau défectueux et six lames qui rouillent par moment. Mais vous ne devez compter que sur vous-même, vous avez peut-être perdu contre LDLC OL et Solary mais qu’est-ce que vous êtes beau. Vous êtes le roi de la jungle, un véritable Tarzan des temps modernes. Vous vous balancez de lane en lane en criant comme une bête mais malgré tous vos espoirs et toutes vos mises en scène, vous restez un homme perdu au milieu d’animaux, et il faut apprendre à faire avec.
Sports : MCES au Tapie
Les cigales qui criquetent, le Vieux-Port, le soleil mais surtout la belle solidarité. En ces temps de crise pour l’Olympique de Marseille, MCES montre tout l’esprit de camaraderie de la Cité Phocéenne. À Marseille on gagne ensemble ou on perd ensemble et comme une frappe de Dimitri Payet, les parties de MCES sont lourdes, lentes et le plus important, mal exécutées. Mais il ne faut pas que la « famax » s’inquiète, un coup de fil à Tapie, un coup de tête, une petite étoile sur le maillot et ils auront de quoi se défendre jusqu’à la nuit des temps. Nous espérons juste que les fans de MCES n’iront pas caillasser le centre d'entraînement de leur équipe, mais réflexion faite, il faut probablement être plus que 20 pour ça.
Divertissement : Les Lounet toons
Fort de leur expérience dans le divertissement, Eika et SoaZ ont tenté l’aventure américaine l’année dernière. Malgré les promesses de créer un chef-d'œuvre « immortel », le binôme ne s’est illustré que dans une vulgaire « fête clownesque » et n’a pas su saisir le public outre-atlantique. Ils sont revenus en France avec une tentative audacieuse d’adaptation cartoonesque.
Dessin par Narouherallaman.
L’histoire des cinqs joyeux renards était prometteuse et le casting semblait de qualité mais malgré l’appui de célèbres acteurs, tels que YellOwStAR ou Dan Dan, le projet manque de direction artistique et la réalisation laisse clairement à désirer. Le gag récurrent du renard perdu dans la jungle a de plus en plus de mal à saisir le public, ce qui n’a pas aidé un projet peut-être trop ambitieux.
Économie : La stratégie offensive de BDS paie
Pour le moment c’est la Suisse qui gagne les championnats de France. Si vous trouvez cela étrange, ce n’est en fait qu’une adaptation de l’esport francophone aux réalités du monde. Au diable la passion, la ferveur et toutes ces futilités. Ce qui compte c’est ce que vous possédez dans vos poches et pas dans vos cœurs. Alors certes, la France de l’esport est tombée amoureuse de Xico et de ses discours endiablés, mais ne vous y trompez pas, la Suisse veut tout récupérer. Mais il faut dire qu’il devient de plus en plus difficile de défendre notre pays quand le leader de l’industrie francophone préfère faire son miel à l’étranger plutôt que de récolter ses abeilles localement.
People : Trayton, nouvelle égérie de la marque Caninix
La célèbre marque de laxatif pour canin a annoncé que Jean Medzadourian, plus connu sous le pseudonyme «Trayton » serait le nouveau visage de la marque. Dans un communiqué, le PDG de Caninix Jean-Jacques Karnage a déclaré : « Chez Caninix, nous avons été impressionnés par la faculté de Trayton à se faire dessus et à abandonner sa carrière de joueur professionnel. Personne ne représente mieux les valeurs de notre marque que lui, c’était un choix évident pour nous. »
C’est tout pour cette fois. Merci d’avoir lu cette édition spéciale de Breakslip, en espérant qu’elle vous a plu. À la prochaine pour un nouveau numéro de votre journal esport préféré, de bien meilleure qualité que ces ringards de « Taupe et l'eau ».
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