FNC Kaajak & Crashies: "Aucun format n’est parfait, mais celui-là a des défauts..." - VALORANT
Fnatic signe un excellent début de Stage 1 en VCT, porté par un effectif en partie renouvelé. Deux recrues en particulier attirent l’attention : Kaajak, jeune espoir venu remplacer Derke, et Crashies, vétéran nord-américain débarqué de chez NRG.
Quelques mois après la collaboration entre Red Bull et Fnatic, les deux joueurs reviennent sur leur intégration, la dynamique de l’équipe et leurs ambitions pour le reste de l'année !
Breakflip : Commencer le Stage 1 en 3-0, comment est l'alchimie au sein de l'équipe ?
Kaajak: On rigole beaucoup ensemble - On peut être sérieux quand il faut, mais aussi se dire les choses franchement. C’est ça qui fait qu’on progresse.
Crashies: J’ai rarement été dans un groupe aussi soudé. Tout le monde se parle, tout le monde a son mot à dire. Même en dehors du jeu, on passe du temps ensemble.
Vous êtes dans une bonne forme, comment vous sentez ce split ?
Kaajak: Chaque match nous rapproche un peu plus de notre meilleur niveau. On est sur une bonne dynamique
Crashies: On ne veut pas s’arrêter là. On apprend de nos erreurs, et on joue avec beaucoup plus de confiance maintenant.
Concernant le début d'année, comment avez-vous vécu le Kickoff ?
Kaajak: On n’avait pas encore trouvé notre rythme. Le Kickoff nous a forcés à travailler plus dur. Aujourd’hui, on est bien meilleurs.
Crashies: Honnêtement, on n’était pas prêts. Je venais d’arriver, j’avais à peine eu le temps de m’adapter - C’était trop tôt.
Et comment vous avez vécu votre intégration ? De la pression pour toi Kaajak en remplaçant Derke ?
Kaajak: Évidemment, je savais que je remplaçais quelqu’un d’iconique - Mais je ne me suis jamais dit que je devais être “le nouveau Derke”. J’ai confiance en mon niveau, j’étais juste concentré sur le fait de jouer mon jeu, de faire mes preuves.
Ceci dit, il y a toujours un peu de pression quand tu rejoins une grosse structure - Mais au fond, je me sentais prêt.
Pour toi Crashies, toi qui n'as connu que l'Amérique, comment as-tu vécu cette transition vers l'Europe ?
Crashies: Les premières semaines ont été un vrai défi. Nouveau pays, nouvelle équipe, nouvelle manière de travailler… Tout était différent. Mais après le Kickoff, j’ai commencé à trouver mes repères. Aujourd’hui, je me sens super bien intégré, l’équipe m’a très bien accueilli.
Concernant la vie à Berlin, c'est plutôt cool, et on mange très bien ! On a un chef privé à l’office gaming, c’est top. Même si j’avoue que parfois, un bon cheeseburger de L.A, ça me manque !
Image credit: Riot Games
Parlons un peu du jeu, on a eu la sortie de Waylay, quel est votre avis sur l'agent ?
Kaajak: Je ne la trouve pas si forte que ça - Beaucoup d’équipes la jouent parce que c’est nouveau, mais je ne pense pas que ce soit une vraie révolution. En revanche, Yoru est clairement le meilleur duelliste du moment. Si Riot ne le nerfe pas, il faut abuser de lui.
Quel est votre ressenti sur le format VCT EMEA ?
Crashies: Aucun format n’est parfait, mais celui-là a des défauts. Ne pas affronter certaines équipes de ton propre split, c’est bizarre. Tu as parfois l’impression qu’il te manque des infos, ou que la saison est tronquée.
Quels sont vos objectifs pour le restant de l'année ?
Kaajak: On vise Toronto, c’est notre premier gros objectif. Mais le vrai rêve, c’est Paris.
Crashies: Jouer les Champions à Paris, devant un public français comme celui-là, ce serait incroyable - Et cette fois, je veux vraiment soulever le trophée.
Image credit: Red Bull Content Pool, Marius Faulhaber
Vous concernant, d'où vient votre pseudo in-game ?
Kaajak: Alors rien d'incroyable, mais j’étais sur Discord avec un pote, on jouait à Fortnite, et on a cherché un pseudo cool. Il a proposé “Kaajak”, j’ai dit “pourquoi pas”, et c’est resté.
Crashies: Je me souviens, sur Xbox 360, un mec proposait plein de pseudos et “Crashies” m’avait marqué. J’avais 13 ans - Depuis, je l’ai toujours gardé
Pour finir, un mot pour la communauté française ?
Crashies: Merci à tous ceux qui nous soutiennent, même quand on perd. C’est ça qui fait la force d’une fanbase.
Kaajak: Je ne connais pas grands choses en français à part "Bonjour" et "Merci", mais on espère vraiment être à Paris pour les Champions. Ça nous motive encore plus de jouer devant vous.
Kaajak et Crashies incarnent une nouvelle ère pour Fnatic : une équipe soudée, ambitieuse, mais lucide. Entre talent brut, discipline et humilité, les deux joueurs ont tout pour marquer la saison 2025. Et si le rêve parisien devenait réalité ?

