Déjà au cœur d’une polémique concernant les
salaires de ses joueurs, le studio américain continue à faire parler de lui en déposant un brevet détaillant un système permettant d’utiliser une IA pour générer des
illustrations pour la création de jeux.
Alors que la question de l’art de l’IA générative pose un problème, Blizzard prévoit d’en utiliser à l’avenir, on
vous explique tout ça en détails.
Blizzard veut utiliser une IA pour la création de ses futurs jeux
Cela fait maintenant plusieurs mois que des logiciels tels que Midjourney et ChatGPT ont vu leur popularité explosée, mettant alors le doigt sur le problème des intelligences
artificielles et des systèmes génératifs utilisant le « deep learning », notamment dans l’art.
Sans surprise, cela a déjà un impact sur la conception d’un jeu, puisque certains moddeurs utilisent déjà cette technologie pour, par exemple, créer de nouvelles quêtes
dans The Elder Scrolls : Oblivion avec l’aide de ChatGPT. C’est donc naturel que certains gros studio de développement se tournent vers ces technologies en imaginant leurs potentielles
utilisations.
C’est le cas d’Activision Blizzard qui a décidé de déposer plusieurs brevets, dont un qui lui donnerait la possibilité d’utiliser une IA pour la création d’illustration pour ses
jeux. L’idée est de permettre aux développeurs de créer plus facilement des visuels afin d’étoffer les mondes de leurs jeux.
Si l’on en croit le brevet, il s’agit d’un système permettant d’enseigner à l’IA un rendu artistique spécifique via l’utilisation d’images qui existent déjà. Les modèles appris par la machine
permettraient d’ensuite générer des textures plus aisément. L’idée étant d’économiser du temps de travail lors de la conception d’univers vidéoludique important. La
controverse intervient sur la façon dont le « deep learning » fonctionne, c’est-à-dire utiliser des productions artistiques, extérieures et soumises à des droits d’auteur.
Pour le moment, aucune législation n’encadre ce genre d’utilisation de manière légale, il faut donc s’attendre à plusieurs débats autour du sujet afin d’encadrer cette
technologie au mieux pour l’avenir, notamment sur la question des emplois que cela impacterait nettement.
