OW : Des cheaters coréens risquent la prison

Blizzard ne rigole pas avec les tricheurs et pourrait sanctionner 13 suspects sud coréens.

Avec l'expansion des compétitions et de l'eSport en général, les pratiques frauduleuses vont également de bon train. Déjà sur CS:GO, un Chinois avait été envoyé en prison à cause de ses logiciels pirates. Aujourd'hui, c'est sur Overwatch que la traque aux fraudeurs se poursuit. Après avoir enclenché un programme de recherche contre les divers logiciels de triches et de hack en 2017, Blizzard présente ses premiers résultats. 

13 suspects principaux ont été identifiés par les forces de l'ordre Blizzardiennes et proviennent tous du sanctuaire du skill et de l'eSport : la Corée du Sud. Si les Sud-Coréens sont évidemment réputés pour leur niveau de jeu remarquable, il est important de mesurer l'importance du jeu vidéo ainsi que de l'eSport dans ce pays. Étant une activité reconnue et très prisée, les manipulations illégales et malveillantes autour de ces jeux sont évidemment considérables. 

Les pirates auraient utilisé des logiciels de hack et de botting provenant du black market. En Corée du Sud, une loi est applicable à ce genre de pratique frauduleuse et pourrait coûter, au maximum, 5 ans d'emprisonnement et 43 000 dollars d'amende pour les hackers. 

Blizzard maintient son envie de garder une scène Overwatch la plus propre possible, dépourvue d'un maximum de pratiques illégales. Le programme de lutte contre les pirates devrait se poursuivre durant l'année 2018 et mettra en lumière, prochainement, les coupables.