Seigneur des Rebuts Elden Ring Nightreign : Comment battre le boss du DLC ?

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Dreglord est un sacré morceau : il frappe fort, couvre l’arène d’effets persistants et ignore la majorité des contres traditionnels, bref, il représente tout ce qui est difficile dans Elden Ring Nightreign. Mais rassurez-vous, avec une préparation ciblée et une gestion méthodique des états, le Seigneur des Rebuts cesse d’être un mur infranchissable pour devenir un duel d’endurance.

Le Seigneur des Rebuts

L’absence de faiblesse officielle ne signifie pas une absence totale d’ouvertures. Le Saignement et la Gelure sont de loin les altérations plus fiables pour le combat contre le Dreglord : ils se déclenchent régulièrement et prolongent la pression. Le Poison et la Putréfaction écarlate fonctionnent également, même si leurs procs sont moins prévisibles. Le feu et le sacré constituent, eux, les meilleures sources de dégâts directs. Rien de déterminant, mais suffisamment notable pour influencer le choix d’une arme secondaire.

La gestion de la Putréfaction est un chapitre à part entière. Le Dreglord en génère tellement que l’approche traditionnelle (éviter, purger, recommencer) s’essouffle vite. Deux stratégies fonctionnent : renforcer l’immunité via des reliques, des boules ou de la résistance brute, soit accepter d’être en permanence dans un environnement contaminé et miser sur les bonus qui transforment l’état de Putréfaction en avantage offensif. Les reliques qui restaurent des PV au contact d’ennemis affectés, ou celles qui amplifient les dégâts contre les cibles atteintes de Putréfaction, deviennent alors des multiplicateurs dé dégâts très intéressants.

Préparation de l’expédition

Une expédition réussie vers le Dreglord commence avant même d’entrer dans l’arène. Monter jusqu’aux niveaux 13 à 15 assure suffisamment de marge, et les fioles supplémentaires glanées sont indispensables.

Les profils les plus efficaces restent les combattants au corps à corps : Rôdeur, Forban, Exécuteur et Fossoyeuse collent bien au rythme du boss, assez mobiles pour rester dans son angle mort et assez robustes pour encaisser les frappes lourdes. Le Gardien, quant à lui, peut absorber plusieurs attaques destinées à briser sa posture.

Les combattants à distance, comme l’Anachorète ou, dans une moindre mesure, l’Érudit, exigent plus de précision, car Dreglord couvre vite l’espace. Leur efficacité dépend alors de leur capacité à profiter des ouvertures plutôt que de forcer les dégâts.

Reliques particulièrement pertinentes :

• Bonus de dégâts contre ennemis affectés par la Putréfaction

• Regain de PV près d’ennemis contaminés

• Résistances passives à la Putréfaction

• Charge plus rapide des compétences et techniques ultimes

Ces choix créent un socle défensif qui permet d’attaquer sans s’épuiser trop vite face à l’usure imposée par ce boss.

Phase 1

La première forme du Dreglord repose sur une pression régulière. Rester proche est souvent plus sûr qu’esquiver à distance : sa portée frontale est large, mais ses balayages deviennent prévisibles sur ses flancs. L’interruption de certaines attaques lui inflige brièvement un malus défensif, ce qui offre l’une des rares fenêtres pour un burst soutenu.

Les attaques lourdes, notamment le coup de massue projetée au-dessus de sa tête ou les combos horizontaux peuvent être puni immédiatement après l’impact, surtout quand il enchaîne son dash suivi du double coup vertical et horizontal : c’est probablement la punition la plus fiable du combat.

Les boules de Putréfaction rythment cette première phase : celles lancées nécessitent une esquive à l’instant de l’impact au sol, alors que sous lui exigent de quitter la zone avant l’explosion. La meilleure solution à cette séquence et de vous déplacer de manière circulaire.

Les zombies apparaissent autour de 75 % de sa vie. Leur danger vient davantage de leurs explosions que de leurs attaques directes. Tentez de les éliminer avant qu’ils soient absorbés par le boss.

Phase 2

La seconde phase transforme le Seigneur des Rebuts en prédateur beaucoup plus agressif. Il se déplace en bonds rapides, redouble ses charges horizontales et accélère la plupart de ses combos, ce qui impose une lecture encore plus attentive de ses intentions. L’arène devient alors un labyrinthe de zones corrompues.

Le moment le plus dangereux survient autour des 50 %. Lorsqu’un monticule de Putréfaction apparaît, l’explosion qui suit couvre une grande partie de l’arène. Il faut alors abandonner toute envie punitive et se consacrer à la fuite.

À mesure que la phase progresse, le boss se sert des piliers de Putréfaction qu’il crée pour enchaîner des trajectoires en zigzag. Le combat se joue alors sur un équilibre simple, sur le papier : rester assez proche pour que ses attaques conservent une direction lisible, mais garder assez de marge pour vous dégager lorsque ses charges successives dessinent un arc plus large.