Test : Donkey Kong Bananza (Nintendo Switch 2)
Vingt-six ans. C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour qu’un vrai successeur en 3D de Donkey Kong 64 voie le jour. Avec Donkey Kong Bananza, Nintendo revient enfin dans le monde des plateformes 3D avec une aventure gigantesque et inventive, exclusivement sur Nintendo Switch 2. Et le résultat est… spectaculaire.
Une histoire simple mais attachante
Dans Bananza, notre héros emblématique se retrouve embarqué dans un périple vers le cœur de la planète, aux côtés d’une Pauline de 13 ans. Ensemble, ils doivent stopper un trio de singes maléfiques qui ravagent les couches souterraines et dérobent les bananes de chaque monde. L’intrigue n’est pas révolutionnaire, mais elle est divertissante, ponctuée de moments mémorables et de surprises qui renforcent le plaisir de jeu. Les personnages sont charmants, et l’univers rend hommage aux classiques tout en proposant une touche moderne.
Des mondes destructibles et une jouabilité renversante
Le point fort de Donkey Kong Bananza réside dans sa destructibilité : pratiquement tout le terrain peut être réduit en miettes, un vrai plaisir pour les amateurs de chaos contrôlé. Grâce au Nintendo Switch 2, la fluidité reste impeccable malgré l’ampleur des destructions, avec seulement quelques ralentissements anecdotiques.
DK ne se contente pas de frapper le décor. Au fil du jeu, il débloque de puissantes Bananza Abilities : force surhumaine pour briser le béton, super-vitesse, et bien d’autres surprises. Ces pouvoirs renouvelés enrichissent constamment les mécaniques et gardent le gameplay frais et stimulant.
En parallèle, DK conserve un move-set classique et efficace : coups de poing, lancer de morceaux de terrain, surf sur les débris, escalade, roulades… Chaque niveau exploite ces compétences avec intelligence, assurant un plaisir constant du début à la fin.
Collectibles et progression
Bananas, fossiles, et pièces d’or ne sont pas là juste pour la décoration : ils servent de monnaie pour améliorer DK et Pauline, acheter de nouvelles compétences ou renforcer leurs statistiques. Un vrai plus qui donne du sens à l’exploration et au farming, loin de la collecte purement arbitraire que l’on voit dans d’autres 3D platformers.
Co-op et limitations
Un mode coopératif permet à un second joueur d’incarner Pauline et de perturber les ennemis avec sa voix, mais cette fonctionnalité reste très secondaire et n’ajoute pas grand-chose à l’expérience principale.
Les défauts à noter
Malgré ses nombreuses qualités, Bananza n’est pas parfait. La répétition des missions et des séquences “shrine” à la Breath of the Wild peut devenir lassante, et la difficulté générale est très faible, même pour les boss. Les objets de soin et les aides réduisent considérablement la tension, ce qui pourra décevoir les fans de la difficulté classique de Donkey Kong.
Une vitrine technique pour la Switch 2
Graphiquement, le jeu est splendide. Les mondes sont riches et détaillés, exploitant pleinement la puissance de la nouvelle console. Les modes optionnels, comme le DK Artist et les commandes motion, ajoutent un petit plus amusant et original. La bande-son mélange habilement musiques inédites et classiques, avec quelques clins d’œil nostalgiques comme le DK Rap et les sons emblématiques de la série.
Durée de vie
Comptez 10 à 15 heures pour l’histoire principale, et jusqu’à 50 heures si vous voulez tout explorer et collectionner toutes les bananes et objets.
Verdict
Donkey Kong Bananza réussit là où beaucoup pensaient que Nintendo avait échoué : un retour en force dans le monde des plateformes 3D, alliant hommage au passé et innovations audacieuses. C’est un jeu fun, ambitieux et visuellement époustouflant, qui séduira aussi bien les nostalgiques que les nouveaux venus. Pour les possesseurs de Switch 2, c’est un incontournable et un vrai argument pour se procurer la console.
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Note : 9/10
Un must-have Switch 2, entre hommage au passé et aventure moderne.
Points forts :
- Monde destructible spectaculaire
- Bananza Abilities variées et fun
- Collectibles intégrés intelligemment à la progression
- Graphismes et bande-son excellents
Points faibles :
- Difficulté trop faible
- Répétition de certaines missions
- Co-op très secondaire
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