Worlds 2025 : l’hymne de G.E.M émeut la communauté avec un clin d’œil à Shushei

Par Léo Girardeau • 13 octobre 2025

Riot Games vient de dévoiler le nouvel hymne officiel pour les Worlds 2025, confié à la chanteuse G.E.M. Intitulé simplement “G.E.M”, ce morceau accompagne un
clip de quatre minutes célébrant les 15 ans d’histoire compétitive de League of Legends — une vidéo qui, au-delà de
la musique, est un hommage vibrant aux moments marquants de la scène Esport.

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Worlds 2025 : G.E.M rend hommage à 15 ans de légendes de League of Legends

Le clip met en scène les plus grandes stars de League, incarnées sur leur champion iconique. On y aperçoit notamment :

Faker, sur Azir, figure éternelle de League of Legends
Caps, sur Sylas, représentant de l’élégance midlane
Et un hommage poignant à Shushei, décédé cette année, avec une image forte et respectueuse

Tout au long de la vidéo, on reconnaît des clins d’œil aux moments les plus forts des Worlds : les retournements épiques, les acclamations des stades, les ultimes team fights. La réalisation joue
sur les contrastes, les plans séquentiels et les visuels immersifs pour donner une atmosphère presque cinématographique.

Visuellement, c’est un sans-faute : une direction artistique soignée, des transitions bien pensées, et une composition qui fait vivre le passé et le présent de l’Esport en quelques notes.

La partition : belle, mais plus hommage que chef-d’œuvre émotionnel

Sur la musique elle-même, mon ressenti est nuancé.

D’un côté : Bravo à G.E.M pour cette participation audacieuse et cette volonté de rendre hommage à l’histoire des Worlds. Le morceau est bien produit, les arrangements maîtrisés, et certaines
envolées mélodiques touchent juste.

Mais de l’autre : ce n’est pas ce que j’attendais d’un hymne Worlds qui marque les esprits. La musique sonne davantage comme un tribut solennel qu’un hymne épique et émotionnel capable de
rivaliser avec les références passées, notamment “Gods”, l’hymne déjà légendaire des Worlds. “G.E.M” reste belle, mais elle ne me donne pas ce frisson ultime que j’espérais.