Drama : Unity s'excuse après la controverse du système de rémunération sur le nombre d'installation d'un jeu !
Les écosystèmes de jeu sont en constante évolution, avec des outils et des politiques changeant au gré des besoins des développeurs. Mais récemment, une annonce de Unity, l'un des moteurs de jeu les plus célèbres, a créé une onde de choc. Plongeons dans la controverse entourant les frais d'exécution et voyons comment Unity tente de rectifier la situation.
Unity, bien connu pour alimenter des hits comme Cuphead, Fall Guys et Among Us, a déclenché un tollé avec l'annonce d'une nouvelle politique de frais. Ces Runtime Fee ou « frais d’exécution » imposeraient des charges aux développeurs pour chaque installation de jeu dépassant un certain seuil.
Unity face au drame : excuses et révision de la politique de rémunération
La réaction a été rapide et virulente. De grands noms du monde indie se sont élevés contre cette politique, y compris ceux derrière Cult of the Lamb et Rust. Même Geoff Keighley, animateur des Game Awards, n'a pas hésité à exprimer son mécontentement.
Le 18 septembre, Unity a présenté ses excuses sur X (anciennement Twitter), reconnaissant le mécontentement et la confusion générés. Promettant des modifications à cette politique, le message soulignait l’importance des retours sincères et critiques de la communauté. Le commentaire le plus populaire sous ce post venait de Keighley lui-même, réclamant de « voir les changements ».
Selon Bloomberg, bien qu'aucune modification concrète n'ait été publiquement annoncée, Unity planifie une refonte majeure. Le nouveau plan envisagerait de limiter les frais à 4% des revenus pour les clients générant plus d’un million de dollars.
Entrant en vigueur le 1er janvier 2024, le controversé frais de téléchargement serait basé sur les revenus générés par un jeu ainsi que sur le nombre d'installations dépassant un certain seuil. Mais déterminer le nombre d'installations d'un jeu s'avère complexe, touchant à des questions épineuses de vie privée.
Source : Blog Unity
Marc Whitten, cadre chez Unity, a mentionné que les modifications n'étaient pas encore publiques, car l'entreprise ne souhaite pas répéter les erreurs de communication de la semaine précédente.
Tentant d’apaiser la situation, Unity a publié une FAQ qui n’a fait qu'accentuer les inquiétudes. La société a d'abord confirmé que les réinstallations multiples seraient comptabilisées dans les frais, puis est revenue sur cette déclaration. L'entreprise a également refusé de divulguer comment elle suivrait les installations, se reposant simplement sur un "logiciel propriétaire".
Sur X, Unity a avancé que seule une minorité (environ 10%) des développeurs serait affectée par cette nouvelle politique. Toutefois, cela représenterait 23 000 développeurs, basé sur un rapport de 2022 indiquant que 230 000 développeurs utilisent le moteur de jeu. Le post a été rapidement retiré.
Le monde du jeu vidéo, riche en innovations, n'est pas exempt de controverses. Alors que Unity essaie de trouver le juste équilibre entre rentabilité et soutien aux développeurs, une chose est sûre : le dialogue ouvert et transparent est essentiel.
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