Preview Call of Duty Black Ops 7 : notre avis après plusieurs parties aux CODNext
À Las Vegas, lors du CODNext, nous avons pu poser nos mains plusieurs heures sur le multijoueur de Call of Duty: Black Ops 7, avant même le lancement de la bêta. Très attendu après un Black Ops 6 qui avait déjà marqué une évolution majeure avec l’introduction de l’omnimovement, ce nouvel opus devait relever un défi clair : révolutionner à nouveau… ou consolider. Le verdict ? BO7 choisit la seconde option, en proposant une expérience plus équilibrée et peaufinée, sans brusquer les habitués.
Un gameplay peaufiné plutôt que bouleversé
Côté maniabilité, pas de rupture. L’omnimovement reste au cœur de l’expérience, mais avec quelques ajustements notables, notamment l’arrivée du wall jump. À première vue, cette nouvelle mécanique pouvait faire craindre un excès de verticalité façon yamakasi, mais elle est savamment cadrée : trois wall jumps maximum d’affilée, et un usage dépendant de l’architecture des cartes. Résultat : un outil d’approche tactique, parfois spectaculaire, mais qui ne bouleverse pas les fondamentaux.
Autre changement intéressant : le sprint tactique n’est plus disponible de base. Il devient désormais un choix, accessible via un atout. Concrètement, cela ralentit légèrement le rythme par défaut, mais ouvre la porte à une personnalisation plus fine du style de jeu. La rapidité n’est plus une contrainte imposée, mais un choix stratégique.
Des cartes au design inspiré
Deux nouvelles cartes nous ont particulièrement marqués :
Forge : une map en mode capture de points, avec un point central entouré de murs circulaires en rotation. Ouverte, dynamique, et offrant plusieurs trajectoires intermédiaires, elle favorise les affrontements intenses au centre tout en laissant place à la créativité.
Hoshin : véritable coup de cœur de cette preview. Située dans une ville japonaise moderne, elle propose une esthétique soignée et des environnements variés : d’un restaurant de ramen à un dédale de couloirs, jusqu’à une cour centrale pleine de verticalité. Plusieurs passages cachés permettent de surprendre l’adversaire, et la diversité des approches en fait une carte aussi belle que stratégique.
Un nouveau mode nerveux : Surcharge
La grande nouveauté côté modes de jeu est Surcharge. L’idée est simple : transporter une charge jusqu’à un emplacement, qui change au fil de la partie. Les séquences s’enchaînent rapidement, avec des phases d’escorte rythmées et souvent chaotiques. Rapide, nerveux et exigeant en coordination, Surcharge a tout pour séduire ceux qui aiment les modes dynamiques et intenses.
Les plus grands ajouts
Mais ce qui risque de marquer les parties, ce sont aussi les nouvelles séries de points, notamment le DAWG. Avec sa grande barre de vie et sa puissance de feu, il a fait des ravages lors de mes sessions : il prend facilement des kills et devient un atout redoutable, presque une mini-vedette sur le champ de bataille.
Enfin, les atouts hybrides apportent une flexibilité bienvenue. Au lieu de devoir empiler des perks du même type pour débloquer des améliorations, il est désormais possible de mixer et combiner. Cela ouvre la porte à des builds plus variés, plus personnalisés, et à des choix stratégiques beaucoup plus intéressants.
On en pense quoi ?
Black Ops 7 ne cherche pas à révolutionner le multijoueur de la franchise, mais à l’affiner. Les ajustements de gameplay (wall jump, sprint tactique modulable) apportent de la profondeur sans dénaturer les bases. Les cartes, en particulier Hoshin, témoignent d’un vrai soin artistique et d’un sens du design pensé pour le fun et la rejouabilité. Quant à Surcharge, il apporte un vent de fraîcheur nerveux qui pourrait devenir un favori de la communauté.
En résumé : pas une révolution, mais une évolution intelligente. Les vétérans de BO6 ne seront pas dépaysés, et les nouveaux venus trouveront une formule aboutie, accessible et riche en possibilités.
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