Test Towa and the Guardians of the Sacred Tree : un roguelite enchanteur qui surprend
Le genre du roguelite regorge déjà de pépites, et on pourrait croire qu’après Hades, ou encore Dead Cells, il n’y a plus vraiment de place pour la nouveauté. Et pourtant, Towa and the Guardians of the Sacred Tree, développé par Brownies Inc. et édité par Bandai Namco, parvient à tirer son épingle du jeu.
Après plusieurs heures de jeu, une chose est claire : ce jeu est une vraie bouffée d’air frais. Mais attention, derrière ses visuels colorés et son ambiance apaisante, il cache aussi une exigence qui demandera un vrai temps d’apprentissage.
Un univers enchanteur et une DA qui séduit
Le premier contact avec Towa frappe immédiatement par son univers enchanteur. Le village, les personnages hauts en couleur, les musiques signées par Hitoshi Sakimoto (Final Fantasy Tactics, FFXII ou encore Vagrant Story), tout concourt à donner l’impression de plonger dans un conte. La direction artistique est superbe et immersive, au point que l’on a envie de simplement flâner, discuter avec les NPCs et profiter des décors entre deux runs.
Un roguelite original et exigeant
Là où Towa surprend, c’est dans sa mécanique de runs à deux personnages :
- un Tsurugi (perso de mêlée, que vous contrôlez directement),
- un Kagura (perso de soutien, qui vous suit avec ses sorts).
Chaque combat devient une danse stratégique, car il faut penser à soi et à son allié. Ajoutez à cela le système d’armes qui se dégradent et doivent être alternées en plein affrontement, et vous obtenez un gameplay nerveux, dynamique et très technique.
Et ce n’est pas tout : à la fin de chaque section, il faut sacrifier un membre de l’équipe pour progresser. Un choix lourd de sens, aussi bien sur le plan narratif qu’émotionnel. C’est une mécanique inédite dans le genre, et elle donne une intensité dramatique rare à chaque run.
Profondeur et personnalisation
Towa ne se contente pas d’offrir de l’action. Il propose une profondeur surprenante pour un roguelite :
- gestion et amélioration des 8 personnages jouables,
- système de cartes (Graces) pour booster chaque run,
- crafting d’armes détaillé avec mini-jeux de forge,
- gestion du village, pêche, cuisine, amélioration des bâtiments…
Tout est pensé pour donner au joueur l’impression de progresser constamment, même après un échec.
Verdict : une vraie recommandation
Towa and the Guardians of the Sacred Tree est un roguelite exigeant, mais incroyablement rafraîchissant. Il demande du temps pour être apprivoisé, mais sa richesse, sa direction artistique et ses mécaniques uniques en font un jeu à surveiller de très près.
Note : 7/10
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Si vous aimez les roguelites, l’émotion, et que vous n’avez pas peur d’un gameplay technique, alors je vous le recommande chaudement.
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